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Immobilier : les prix des maisons se ressaisissent !










Vers un rebond du prix des maisons ?
Après avoir été victimes d’un coup de mou, voilà que dans l’ancien, les prix des maisons repartent à la hausse. Car si, comme le note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « le resserrement de l’acce`s au cre´dit constate´ en juillet (qui) a de´courage´ une partie de la demande, celle qui depuis quelques mois avait retrouve´ un certain dynamisme et remplace´ les “ne´oruraux”» semble avoir fait s’orienter à la baisse sur les douze derniers mois (- 1,2 %) les prix des maisons, sur le trimestre, c’est bien la hausse qui prévaut (+ 0,4 %). À titre de comparaison, et toutes choses étant égales par ailleurs, en juin et en juillet derniers, les prix des maisons accusaient respectivement 1 % et 4,7 % de baisse sur trois mois. Sur le marché des appartements, en revanche, la tendance reste nettement haussière ( + 3,1 % sur 3 mois et + 6,8% sur 1 an). Enfin, au global, c’est-à-dire tous biens confondus, « en de´pit de l’augmentation rapide des prix des appartements, l’indice d’ensemble ralentit toujours : + 3,4 % sur 12 mois » constate Michel Mouillart.
Vers un rebond du prix des maisons ?
Après avoir été victimes d’un coup de mou, voilà que dans l’ancien, les prix des maisons repartent à la hausse. Car si, comme le note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « le resserrement de l’acce`s au cre´dit constate´ en juillet (qui) a de´courage´ une partie de la demande, celle qui depuis quelques mois avait retrouve´ un certain dynamisme et remplace´ les “ne´oruraux”» semble avoir fait s’orienter à la baisse sur les douze derniers mois (- 1,2 %) les prix des maisons, sur le trimestre, c’est bien la hausse qui prévaut (+ 0,4 %). À titre de comparaison, et toutes choses étant égales par ailleurs, en juin et en juillet derniers, les prix des maisons accusaient respectivement 1 % et 4,7 % de baisse sur trois mois. Sur le marché des appartements, en revanche, la tendance reste nettement haussière ( + 3,1 % sur 3 mois et + 6,8% sur 1 an). Enfin, au global, c’est-à-dire tous biens confondus, « en de´pit de l’augmentation rapide des prix des appartements, l’indice d’ensemble ralentit toujours : + 3,4 % sur 12 mois » constate Michel Mouillart.
Dans les grandes villes, les prix poursuivent leur ascension
Au vu des données qu’a agrégées le baromètre LPI-SeLoger, il semblerait que la baisse des prix - tout comme la fin du monde - ne soit pas pour aujourd’hui ni même pour demain ! Une tendance haussière est particulièrement prégnante dans les grandes villes. « Dans 85 % des villes de plus de 100 000 habitants, la hausse des prix des appartements anciens est au moins e´gale a` 5 % sur un an (dans 70 % des villes de plus de 50 000 habitants) : il y a un an, a` la me^me e´poque, la proportion e´tait de 68 % (dans 56 % des plus de 50 000 habitants) ». Il y a d’ailleurs fort à parier que la banalisation du télétravail ait donné un sérieux coup d’accélérateur aux prix immobiliers des villes moyennes, grandes gagnantes de la redistribution - post-confinements - des cartes du marché de l’immobilier. Jugez plutôt, les prix des appartements augmentent d’au moins 15 % à Aubervilliers (+ 15,4 % sur 1 an), Clamart (+ 17 %), Maisons-Alfort (+ 17,4 %), Tourcoing (+ 16,7 %), Évreux (+ 17,1 %), Laval (+ 16,9 %), Poitiers (+ 16 %) ou encore Vannes (+ 17,3 %).
Les marges de négociation continuent de voler à ras de terre
Selon les chiffres que nous avons relevés, les marges de négociation n’ont jamais été aussi ténues… « En juillet 2021, France entie`re, les marges de ne´gociation se sont e´tablies a` 3.6 % en moyenne, poursuivant un repli amorce´ a` l’automne 2019 et qui les conduit maintenant a` pre`s de 25 % sous leur moyenne de longue pe´riode, au plus bas depuis la fin des anne´es 2000 » fait ainsi remarquer Michel Mouillart. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en termes de négociations, des causes différentes produisent des effets identiques. Sur un territoire où la demande est faible, les vendeurs ajustent leurs prix au plus près et sur les territoires caractérisés par une forte demande, ce sont les acheteurs eux-mêmes qui renoncent à négocier, de peur de voir le bien leur échapper.









